La Chambre africaine de l’énergie (AEC) appelle au soutien de l’industrie pour défendre le marché africain

L’industrie pétrolière et gazière africaine – essentielle pour améliorer l’accès à l’énergie, stimuler l’industrialisation, stimuler la croissance économique et parvenir à un développement durable – fait face à une opposition croissante des groupes environnementaux et des institutions financières qui cherchent à saper son potentiel. Avec plus de 600 millions de personnes vivant sans accès à une énergie fiable, le continent doit donner la priorité au développement de ses ressources en hydrocarbures tout en faisant progresser les initiatives de contenu local qui apportent des avantages tangibles aux communautés africaines.

La Chambre africaine de l’énergie (AEC), qui sert de porte-parole à l’industrie énergétique africaine, reste ferme dans son plaidoyer pour le rôle de l’industrie dans l’éradication de la pauvreté énergétique. Alors que les forces extérieures intensifient leur opposition, l’AEC appelle à un soutien sans faille de l’industrie dans ses efforts pour connecter les perspectives africaines aux capitaux mondiaux afin de libérer le potentiel socio-économique des ressources de l’Afrique. Par le biais de plateformes telles que la African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies conference – qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap – l’AEC continuera à faciliter l’investissement, à faire avancer les projets pétroliers et gaziers et à plaider pour la protection des intérêts de l’Afrique dans les affaires énergétiques mondiales.

Plusieurs projets importants visant à renforcer l’industrie africaine continuent d’être attaqués. La campagne de prospection sismique de Shell sur la côte sauvage de l’Afrique du Sud – visant à découvrir et à exploiter les ressources pétrolières et gazières inexploitées du pays – a rencontré une certaine résistance. De même, l’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est, qui promet d’améliorer la sécurité énergétique et le développement économique, a rencontré une opposition significative. Les mesures prises par l’AEC pour relier les opportunités africaines aux investisseurs mondiaux sont de plus en plus contestées.

L’AEC, avec le soutien des parties prenantes de l’industrie, reste engagée à autonomiser les Africains, à stimuler le développement du contenu local et à montrer le vaste potentiel énergétique du continent. Les combustibles fossiles devraient représenter plus de 60% du mix énergétique africain d’ici 2040, soulignant ainsi leur importance pour répondre aux besoins énergétiques croissants. Dans cette optique, la conférence AEW : Invest in African Energies de cette année réunira des financiers mondiaux et des acteurs africains pour promouvoir l’investissement, éradiquer la pauvreté énergétique et soutenir les initiatives de contenu local.

Sous le thème « Positionner l’Afrique en tant que championne mondiale de l’énergie », AEW :

Source : African Energy Chamber