Un homme de valeur et un modèle de réussite pour la Côte d’Ivoire 

Le monde est en perpétuel mouvement, mais certaines trajectoires laissent une empreinte indélébile sur l’histoire d’un pays. C’est le cas de Tiemoko Yade Coulibaly, dont la vie, est marquée par un parcours exceptionnel, et captivant. Parler de ce géant de la finance offre une plongée fascinante dans l’univers d’une figure emblématique de la Côte d’Ivoire, alliant l’histoire financière et la chefferie traditionnelle. Tiemoko Yade COULIBALY est un nom qui résonne avec force dans les annales de la

Côte d’Ivoire. Ancien banquier et figure centrale du monde financier, il a su se réinventer pour embrasser un rôle de leader traditionnel, devenant ainsi un symbole vivant de la richesse et de la diversité de l’expérience humaine. Tiemoko Yade Coulibaly a d’abord marqué le monde financier par son expertise et son engagement. Son rôle dans diverses institutions financières a contribué au développement économique de la Côte d’Ivoire.

 Cependant, ce qui le distingue véritablement, c’est sa transition remarquable du secteur bancaire vers la chefferie traditionnelle. L’univers de la finance démarre vraiment pour lui en France où il fait brillamment son stage. Et cela se passe à la Barclays, puis à la Société Générale, où il réalise un rapport avant-gardiste sur la transformation des dépôts à vue en prêts longs. On le remarque. Il apprend encore, passe le CEFEB à Paris, sort major. Et intègre finalement la BCEAO.

Il fait le tour de tous les services, devient expert en crédit bancaire, et très vite, incontournable. Une fois rentré en Côte d’Ivoire, il finit par diriger la Société Générale de Côte d’Ivoire de 1975 à 1985, puis en devient le PDG jusqu’en 2000. Durant ses années de direction, il met un point d’honneur à moderniser la banque. Il implante les premiers guichets automatiques, développe le réseau à travers toute la Côte d’Ivoire et multiplie les agences.

À son départ, la petite SGBCI qu’il avait prise au milieu des années 1970 est devenue la première banque ivoirienne. Il en est nommé président d’honneur. Dans la foulée, il a même été désigné meilleur banquier d’Afrique dans les années 1980.

Cette expertise n’échappera pas à la Bourse Régionale des valeurs mobilières (Brvm) qui va, par la suite, le solliciter en vue de redresser la barre. Depuis deux ans, Tiemoko Yadé consacre une grande partie de son temps à sa communauté en tant que Chef traditionnel. Et il tire beaucoup de satisfaction à se montre utile tant en ville à Abidjan qu’au village à Sinematiali.

Ainsi donc, dans le silence d’un bureau ou la poussière d’un village, il continue de transmettre. Parce que pour lui, bâtir l’avenir, ce n’est pas une affaire d’ambition. C’est une histoire de destin, d’humilité…